avril 2024

Marie Byrd, Résidence de création 2025 avec le CDN de Poitiers

Du 15 au 20 avril , résidence à la Baraka, CDN de Poitiers-Nouvelle Aquitaine à Poitiers

Trainings Ex Nihilo

du 22 au 26 avril au studio de la Cité des arts de la rue à Marseille

mai 2024

Trainings Ex Nihilo

Du 13 au 17 mai au studio de la Cité des arts de la rue et en extérieur à Marseille

juillet 2024

Un sentier en Normandie#5

Les 27 et 28 juillet à Saint-Etienne-sous-Bailleul (27)

août 2024

Assemblements

Le 3 août au festival Le petit phénomène à Camplong (34)

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Créations en cours

La démarche de la compagnie s’est construite intuitivement par cycles de 5 à 6 années. Un premier cycle place la danse au milieu de la ville, qui affirme une écriture et une composition spécifiques pour et dans l’espace public (Trajets de vies, trajets de ville). Dans le cycle suivant, la danse se déplace vers les interstices de l’espace urbanisé, les lieux en déshérence.

Les captations vidéo sont alors le témoin privilégié de ces expérimentations et deviennent une matière centrale des spectacles (Détail#3 ; Le Nom du lieu ).

Depuis 2016, s’ouvre un nouveau cycle à travers une exploration où les objets et la scénographie qu’ils composent se superposent aux espaces de représentation (le diptyque In-Paradise/Paradise is not enough ; deux nouvelles créations Extra Time et L’Envers d’ici.

Depuis 2020, la compagnie s’est engagée dans une exploration autour du vivant et du paysage et de notre relation à l’environnement à travers Des sentiers en milieu rural ou périurbain.

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L’Envers d’ici

L’Envers d’ici, traduit notre goût des lieux. Explorer sa ville, à la recherche de lieux fermés, délaissés, en attente de démolition, oubliés, négligés et proposer le temps d’une soirée une traversée poétique qui redonne vie, réanime les murs, les fasse parler, les transforme et les raconte autrement. 

L’Envers d’ici est une inversion qui offre à un lieu une nouvelle réalité – ou irréalité – que l’usage quotidien empêche trop souvent d’envisager. Suivre les failles, en extraire de nouveaux sens, inventer d’autres narrations, des situations décalées, étranges afin de traduire l’Envers d’ici, celui du lieu que nous habiterons pour un moment unique partagé avec le public, les usagers, les habitants.

L’Envers d’ici affirme combien dans le banal il y a de l’extraordinaire.

Création 2023 , L’Envers d’ici est un processus-dispositif utilisant les éléments de la performance – où rien n’est jamais, ni ne doit, être complètement établi –, ceux de l’installation plastique et du foisonnement de propositions. En compagnie de musiciens, poètes, grapheurs, nous ferons l’expérience d’une performance de plusieurs heures, une traversée dans des univers et ambiances multiples, des points de vue à choisir, des temps à suspendre…

Co-production VIADANSE – CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort, (direction Fattoumi/Lamoureux) | L’Atelier 231 – CNAREP de Sotteville-lès-Rouen | l’Usine – CNAREP de Tournefeuille/Toulouse Métropole | le Moulin Fondu – CNAREP de Garges lès Gonesses | le Cratère – SN d’Alès (direction Olivier Lataste)

L’Envers d’ici a reçu l’Aide Nationale à la Production des Arts de la rue du Ministère de la Culture

Des sentiers

En 2000, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot passent un mois sur un polder pour la création du spectacle Loin de là. Sur ce polder, ils observent la manière dont le mouvement continu de la marée modifie les perspectives du paysage et la perception qu’ils ont de l’espace. Ces observations posent les prémisses d’un travail sur l’échelle des corps dans des espaces naturels très étendus.

En 2020, les chorégraphes passent le premier confinement de la pandémie du covid 19 dans un hameau normand. Arpenteurs familiers des espaces urbains, ils expérimentent alors leur travail dans un tout autre environnement ; Au moment même où la crise sanitaire révèle l’impossible négation du déséquilibre écologique, ils éprouvent la proximité immédiate avec un espace plus naturel ; leurs chemins de traverse deviennent l’exploration d’un autre vocabulaire du paysage – champs, forêts, routes, animaux de fermes, etc. – et ainsi d’une nouvelle rencontre sensible avec le vivant.

De ces expériences mûries durant toutes ces années, est née l’envie des chorégraphes d’approfondir un travail autour de la danse et du paysage.

Des sentiers dessine un cheminement sensible à travers les éléments immédiats du paysage – champs, forêts, dunes, vergers – mais aussi ceux que peuvent relever un regard et une écoute plus alertes – les perspectives qui structurent le travelling qui défile sous nos yeux, le paysage sonore qui nous accompagne, les surgissements artistiques qui ponctuent le sentier.

Si le public se meut, cette forme artistique ne propose pas à une déambulation : Des sentiers est une invitation à une flânerie. Le dispositif est nécessairement mobile ; il s’agit d’intégrer dès l’écriture ce qui incitera le public à marcher librement à travers un paysage traversé par les propositions d’Ex Nihilo : interventions dansées, haïkus cinématographiques projetés, impromptus musicaux.

La démarche in situ de cette forme artistique est primordiale : il ne s’agit pas d’anticiper a priori les balises quel que soit le site traversé, mais bien d’inventer les jalons qui pourraient révéler un paysage.

A l’inverse d’une forme déambulatoire, Des sentiers laisse à chacun la liberté de choisir le tempo qui lui est propre et propice à la flânerie ; Immergé dans la poésie du paysage, le spectateur se laisse porter par les pérégrinations de son imagination, guidé par les jaillissements artistiques qui lui apparaîtront.

Résidences
Le Citron Jaune, Port Saint-Louis du Rhône – septembre 2021
La Lisière, lieu de création à Bruyères-le-Châtel -Septembre 2022 / Un sentier à la Lisière est créé le 2 octobre dans le cadre du festival Sèment s’aimeront